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influence of the moon
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influence of the moon
4 janvier 2014

Nos étoiles contraires de John Green.

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Pas la présentation de l'éditeur et ça me plaît comme ça

Hazel, 17 ans, atteinte d'un cancer incurable et ne pouvant se déplacer sans son chariot et sa bonbonne d'oxygène va rencontrer Augustus, 17 ans, amputé d'une jambe suite à un cancer dont il est en rémission. Ensemble, ils vont s'envoler vers Amsterdam pour réaliser le voeu d'Hazel et vivre "une éternité dans un nombre de jours limités"

 

Avis d'AlliShades

C'est encore sous le coup de l'émotion que je viens, ici, poser en toute sécurité mon avis et mon ressenti à propos de cette lecture de la journée.

Je suis perdue, triste, retournée, amusée par le souvenir des bêtises sorties par ces deux protagonistes, amoureux de la vie.

Il est difficile de donner un avis sur un livre aussi bouleversant que celui-ci mais j'essaie vraiment de briser les chaînes du net afin de vous livrer mes pensées en direct. Comme si le clavier était devenu l'organe qui me permet de les exprimer à "écriture haute".

Je me suis acharnée à ne pas trop m'attacher aux personnage d'Hazel et de Gus, mais je n'ai pas eu le choix.

La maladie et la mort sont une difficulté à vivre, mais aussi difficile à juger quand on n'en a pas fait l'expérience personnelle. Cet amour qui éclot au milieu de la souffrance, et la peur dans de si jeunes coeurs est touchant, presque ennivrant. La maturité, l'humour à tendance noir des deux, mais aussi l'humour charmeur et dévastateur d'Augustus m'a permis (comme le dit si bien Gus) de rester sur cette montagne russe qui n'en finit pas de monter, pour finalement empreinter cette violente et unique descente.

La descente a été violente....très violente.

J'ai encore mal au crâne et à la gorge. Je déteste pleurer, mais je n'ai pas pu empêcher les sanglots d'arriver et de rester.

Ce livre ne m'a peut-être pas changé mais m'a profondément ébranlé. Moi qui n'ai pas profité de la vie, moi aussi qui aurai pu tomber malade ou qui le suis déjà mais ne le sais peut-être pas encore. Quel gâchis de ne pas profiter de la chance que j'ai! Alors je rectifie, ce livre m'a ébranlé et m'a changé. 

Enfin je terminerai avec un message qui ne sera jamais lu par Mr Green,

mais qu'advient-il d'Hazel? D'Isaac? Des parents d'Augustus? Des parents d'Hazel? et même de cette meilleure amie, qui est passée quelques fois entre nos doigts, Katleen? Hazel est sûrement morte, elle a continué de vivre des choses avant son dernier souffle...

Je me sens triste et curieuse un peu comme Hazel et Gus à la fin d'Une Impériale Affliction...

Nos étoiles contraires : un roman bouleversant.

L'avis de Ninou


Nos étoiles contraires...comment décrire ce livre en quelques mots : impossible.

Je dirai que John Green écrit "vrai". Les personnages ont beau être fictifs, notre cœur palpite, pleure, rit et aime avec eux! La mort rôde toujours telle une ombre au tableau et elle a sa part dans ses romans, pourtant chaque page est pleine de vie, et quand on referme enfin ce livre, la terre s'arrête de tourner quelques secondes, le temps qu'on prenne conscience de ce qu'il vient d'arriver!

On suit le parcours d'Hazel, qui se voit poussée, par sa mère, à un groupe de soutien pour les personnes atteintes ou en rémission de cancer. Chaque pas est un combat pour eux, à tel point que même l'ascenceur leur permet de savoir qui quittera bientôt ce monde. Elle vit avec énormément de détachement envers les autres, se voyant comme une grenade dégoupillée prête à sauter aux visages de ses proches (mon dieu ce que j'ai pleuré quand elle a profèré ses mots!). Quant à Augustus/Gus, c'est un jeune homme captivant, drôle et intelligent qui voit en elle la beauté (il la compare à Nathalie Portman quand même c'est pas rien) mais surtout sa beauté intérieure, son esprit vif et clair, son coeur pur...il sera subjugué par elle, et c'est au cours d'un voyage à Amsterdam, qu'il arrivera enfin à la faire flancher face aux sentiments amoureux.

Je me suis sentie comme elle, "non ne t'attaches pas à eux, CE livre est une grenade dégoupillée"...mais impossible, encore une fois, de ne pas succomber. On a le coeur lourd parce que, oui, c'est juste évident, ils ont le cancer, rémission ou pas, ils vont mourir et on reste là impuissant à tourner les pages...

Parler de coup de cœur?! John Green est hors catégorie, il est au-delà des mots/maux!
Une belle leçon de vie (ou de mort) que je vous invite à découvrir, bonne lecture les mordus, Ninou ;)

L'avis de Céline:

Je dois reconnaître avoir décidé de lire "Nos Etoiles Contraires" par curiosité, par rapport au buzz autour du tournage du film et du livre en lui-même. Et je dois avouer que je suis à court de mots pour le décrire.

Bouleversant est le mot que je retiendrai pour cette lecture, qui m'a captivé du début à la fin. J'ai d'ailleurs dû me forcer à le poser sinon je l'aurai lu en une nuit.

Bien que John Green l'ait annoncé dès les premières pages : ce livre est une fiction, mais on l'oublie très vite car il reflète très bien la réalité. Je ne sais pas où il est allé chercher son inspiration mais je dit "Chapeau" monsieur Green. Je suis passée par beaucoup d'émotions au fil de la lecture, et les larmes ont été très présentes.

Hazel et Gus sont deux personnages très attachants qui luttent, face au cancer. Chacun a sa propre façon de gérer les choses, et de savoir que l'un des deux part, pour laisser l'autre seul, est un vrai crève-coeur.

Travaillant moi-même dans un service de personnes atteintes de cancer, je me dis souvent que cette maladie est une vraie merde. Et elle l'est encore plus depuis que j'ai lu ce livre, car elle n'épargne personne. Petits, grands, jeunes, moins jeunes.

J'ai hâte de voir l'adaptation du livre au cinéma!

Je vous conseille fortement ce livre, si ce n'est pas déjà fait :)

Bonne lecture,

Biz.

L'avis d'Audrey

Depuis le temps qu'on me parle de ce livre, j'ai voulu m'y risquer avant la fin de l'année et quoi de mieux que le 30 décembre pour commencer sa lecture et je ne pensai pas qu'une fois ouvert je plongerai tête la première dans ce roman pour ne plus le lacher. Il m'a fallu 6 heures pour en venir a bout et je crois que j'y ai laissé une partie de moi, en plus des larmes que j'ai pu verser.

Il y a des livres qu'on est toujours prêt à ouvrir et il y en a d'autres.... où on se sent tellement petit devant eux qu'on se rend compte qu'on ne sera jamais prêt à aller jusqu'au bout... mais pourtant, malgré les larmes, on y va.

J'ai été en pleurs dès le milieu du livre... pour la simple et bonne raison que John Green n'a pas édulcoré la maladie pour nous en faire un conte de fées où tout finit bien.
Non! Il a montré la maladie dans toute sa gloire, quand on sait que même après un combat acharné contre elle, on peut ne pas gagner, Gus le dit si bien "la maladie c'est nous" et se battre contre nous-mêmes c'est peine perdue.

La dépression d'Hazel est bien décrite. Pourquoi se lever chaque matin? Avancer pour qui? Pour quoi? Ayant été malade, il y a quelques années. J'ai combattu contre une partie de moi-même, et je me suis parfaitement retrouvée dans les sentiments qu'échangent Gus et Hazel. La vérité fait mal mais elle nous rend un peu plus vivant chaque jours.

Je conseille à chaque personne qui nous suit, de lire ce roman et d'en faire profiter au plus de monde possible.
J'aurai totalement dû le laisser fermer, même si je ne regrette pas de l'avoir lu.....

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